Dans cet espace d’intimité, nous découvrons comment limiter la pollution de l’air intérieur ou l’exposition à des substances chimiques auxquelles nous ne pensons pas forcément, comme celles contenues dans les huiles essentielles par exemple. On y trouve aussi des précautions à prendre pour préserver bébé du risque d’accidents domestiques, des conseils pour favoriser le sommeil de bébé, ou encore des idées pour développer notre bien-être à tous.
Cliquez sur une zone pour découvrir des conseils et des points de vigilance.
On vérifie que bébé est couché sur le dos.
Etre dans la même chambre ne signifie pas être dans le même lit. Dès sa naissance il est mieux que bébé ait son propre lit. Dormir près de bébé contribue à le rassurer et permet de s’en occuper plus facilement pendant la nuit.
On s’assure toujours que rien ne puisse venir recouvrir son visage quand il dort : pas de tour de lit, de doudou, d’oreiller, de coussin d’allaitement, de draps mal fixés, etc… Un drap housse bien fixé et une turbulette à la bonne taille permettent d’éviter les risques d’étouffement.
On peut retrouver d’autres conseils sur le sommeil de bébé en toute sécurité sont sur le site ameli.fr.
En partageant la chambre avec bébé dans les 6 premiers mois, on facilite le développement des liens d’attachement avec bébé et on favorise la mise en place de l’allaitement.
La proximité de nos lits permet de comprendre plus facilement si bébé s’agite pendant la nuit parce qu’il a faim ou si c’est juste une phase de micro-réveil (normale à son âge). On évite ainsi de se lever pour rien.
Bébé apprend à s’endormir dans sa propre chambre. Pour en savoir plus sur le sommeil de bébé, on peut consulter la page « Favoriser le sommeil de bébé ».
Et ce, pour la sieste ou la nuit.
Il est fortement déconseillé d’utiliser un drap, une couverture ou une couette. Cela risquerait de recouvrir le nez et la bouche de bébé.
Le matelas doit être ferme, aux dimensions du lit et recouvert d’un drap-housse ajusté.
Pour aller plus loin, on peut lire la page « Se préserver des accidents de la vie courante avec des gestes simples », ou cliquer sur d’autres objets.
Le corps récupère et se régénère. Le sommeil l’aide aussi à grandir, à mémoriser ce qu'il apprend et à développer son cerveau. Dans les trois premiers mois, bébé a besoin de beaucoup dormir, jusqu’à 20h par jour pour certains.
Et de lui garantir sécurité et confort quand il dort. On facilite la séparation du coucher en réduisant le bruit de la maison et en acceptant ce qui apaise l'enfant comme le pouce, un câlin la veilleuse...
Même si cela est parfois compliqué avec le quotidien ou si l’on a d’autres enfants.
Il analysera les causes potentielles pour améliorer notre sommeil.
Pour aller plus loin, consulter la page « Faire face aux transformations physiques et aux petits maux ».
La majorité des femmes qui viennent d’accoucher sont très fatiguées et le plus simple pour se reposer est de suivre le rythme de bébé. Même si ce n’est pas des heures auxquelles on se repose d’habitude.
Si bébé dort dans nos bras, on peut s’installer dans une position confortable, bien callée, et fermer les yeux, sans penser à ce qu’il y a à faire à la maison, en profitant de la présence de bébé pour se détendre.
Sauf si avis médical contraire.
Certaines positions peuvent être inconfortables pour la femme enceinte. On privilégie celles qui ne l’écrasent pas.
Les changements émotionnels, les changements dans la tête et dans le corps, les représentations... tant de la mère que du père, peuvent avoir un impact important sur la sexualité dans le couple. L’important, c’est d’oser en parler ensemble et si besoin avec un professionnel de santé.
Pour en savoir plus, consulter la page « Repenser son couple au quotidien ».
Il est important de se protéger des moustiques qui piquent la nuit.
Si on est enceinte, les conséquences sur le fœtus peuvent être lourdes (comme avec le Zika).
Si la future mère ne peut pas éviter les zones où le paludisme, la dengue, le chikungunia, ou le zika sont présents, le médecin peut proposer les modes de prévention les plus appropriés.
Une fois qu’on allaite, on peut l’utiliser en respectant les précautions d’usage. On veille à ne pas en appliquer au niveau des seins et à se laver les mains après application. En revanche, pour bébé, aucun répulsif cutané ne doit être utilisé avant l’âge de 6 mois. Il faut aussi éviter qu’il soit en contact direct ou puisse mettre à la bouche la moustiquaire.
Noter ces rendez-vous permet de ne pas les oublier. Il est important d’être accompagnées tout au long de la grossesse par des professionnels.
Les rendez-vous avec les professionnels sont aussi des occasions de poser toutes les questions qui nous viennent au fur et à mesure que la naissance approche.
Cela peut évoluer selon le déroulement de la grossesse au fil des mois.
Consulter le site d’ameli.fr pour en savoir plus.
Il est recommandé une température de 19° C.
Un enfant s'acclimate mieux au froid qu'à la chaleur. Il suffit de le couvrir avec une turbulette ou une gigoteuse.
L'air dans la chambre ne doit être ni trop humide, ni trop sec.
Consulter la page « Adopter les bons gestes pour améliorer son air intérieur » pour en savoir plus.
Selon une Expertise de l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.
on peut consulter la page « Adoptez les bons gestes pour améliorer l’air intérieur » ou cliquer sur d’autres objets de la chambre.
Les meubles, colles, vernis, peintures, papier peints, revêtements au sol émettent en effet des composés organiques volatils (COV) qui se diffusent dans l’air très longtemps. Les canapés et articles d’ameublement contiennent des substances chimiques
Ce sont ceux qui vont émettre le moins de COV. On peut en savoir plus sur les labels en consultant la page "Comprendre les étiquetages des substances chimiques".
On peut le préparer à deux en réfléchissant à ses conditions de vie avec bébé, et en listant ses questions, sur un carnet par exemple.
C’est important d’y avoir réfléchi avant, pour être bien accompagnés, par les bons professionnels. C’est aussi à ce moment qu’on planifiera les séances de préparation à la naissance.
Ce n’est pas une consultation médicale, mais un temps de dialogue pour anticiper les aides dont on peut avoir besoin. Plus d’infos sur les séances de préparation à la naissance et à la parentalité.
En écrivant la liste de choses à faire, celles déjà réalisées, la répartition des tâches au sein du couple, on se libère un peu de charges.
Les routines changent, les tâches ménagères augmentent. Concilier vie familiale et vie professionnelle n’est pas toujours évident. Le carnet peut aussi permettre de décrire ses émotions et comment on se sent. En mettant une date à nos écrits, on pourra repérer si les émotions négatives durent longtemps. Il sera alors important de demander de l’aide.
Ce qu’il fait de nouveau, la façon dont il communique avec nous, ses mimiques, ses rythmes. C’est agréable de constater la vitesse de ses progrès et notre capacité à l’accompagner.
Si on n’aime pas écrire, on peut dessiner ou tout simplement parler avec notre conjoint.e ou des proches. Ce qui compte c’est de ne pas tout garder pour soi et partager ses difficultés pour être écouté, accompagné ou trouver de l’aide.
on peut consulter le dépliant de la DGCCRF.
Face à un écran, bébé peut se montrer captif mais son calme n’est qu’apparent. L’écran ne répond pas à ses besoins. C’est l’interaction qui permet le développement de bébé mais aussi la mise en place d’un lien fort entre nous. Notre attention lui permet de développer une relation sécurisante pour découvrir ensuite le monde avec confiance.
On peut consulter la sous rubrique « Interagir avec bébé » pour en savoir plus.
L’idée est de ne pas rester seul avec nos questions, nos inquiétudes, mais plutôt de s’entourer de personnes bienveillantes.
Mais il ne faut pas hésiter ensuite à trier ce qui est intéressant et peut s’appliquer pour nous et notre bébé… ou pas. Voir que tout ne se passe pas non plus comme prévu chez les autres est rassurant. On prend ainsi plus facilement du recul sur notre propre vie de famille.
L’essentiel est de trouver un espace d’écoute bienveillant et adapté à nos besoins. Il existe des associations de parents bénévoles pour aider les jeunes parents. Elles peuvent être locales ou faire partie d’un réseau national, elles sont le plus souvent thématiques. Pour les associations locales, faire sur internet la recherche suivante : « association parentalité/périnatalité + n° de département ».
Les smartphones, tablettes, ordinateurs portables, liseuses, télévisions, lampes… sont souvent équipés de LED.
on peut lire la page « Favoriser le sommeil de bébé ».
On prend ainsi conscience de notre humeur. On met de la distance avec nos pensées et émotions difficiles. On apprend à moins réagir, à « être » plutôt qu’à « faire ».
Le yoga, la méditation de pleine conscience ou même l’hypnose peuvent nous être proposées pendant les séances de préparation à la naissance.
Le yoga, par exemple.
Elle peut réduire les états d’anxiété et de dépression. Elle facilite la prise de conscience de notre corps. Certaines activités fondées sur la respiration permettent de mieux se connaître.
Au quotidien, elle a un effet bénéfique sur le bien-être et la qualité de vie. Elle agit directement sur le sommeil en augmentant sa quantité et sa qualité. Et ce, dès le début avec une pratique régulière.
Les endorphines sont une source de plaisir et un puissant anti-douleur. La dopamine est l'hormone du plaisir, et de la vigilance. Grâce à elle on se sent moins fatigué et plus productif. Elles aident à chasser le stress, la fatigue, et à retrouver notre énergie. Nous en avons besoin pendant la grossesse, pour l’accouchement et une fois que le bébé est là.
On appelle aussi ce type de chauffage poêle à pétrole ou à gaz.
Un défaut de ventilation, un défaut de l’appareil ou un usage prolongé peuvent entrainer la production de CO.
Si plusieurs personnes dans la même pièce présentent ces symptômes, c’est un signe d’alerte. Dans ce cas, on appelle immédiatement les secours (112) et on sort à l’extérieur.
Toute exposition au monoxyde de carbone chez une femme enceinte entraine un passage en caisson hyperbare à l’hôpital afin d’évacuer au plus vite le CO du corps.
L’important est de prendre du temps pour soi.
Cela contribue de façon importante à notre équilibre psychologique et notre bien-être. On privilégie les petites choses qui nous font plaisir.
Si lire permet de se détendre et de sortir de ses préoccupations, les conseils donnés par les médias peuvent parfois être anxiogènes.
Les professionnels sont les mieux placés pour nous accompagner et répondre de façon personnalisée à nos questions relatives à notre grossesse.
Retrouver plus d’infos sur « Les pros de santé à notre écoute ».
Dans tous les cas, on nettoie régulièrement le sol avec une serpillière humide et/ou un aspirateur équipé d’un filtre très haute efficacité (THE) ou high Efficiency Particulate Air (HEPA)
Cela peut entraîner une intoxication au plomb appelé saturnisme.
Ce peut être dès la consultation préconceptionnelle ou lors de l’examen du 4ème mois de grossesse par exemple.
On aère systématiquement lors du ménage et des travaux de bricolage.
Le mobilier, les objets de décoration, les revêtements du sol ou des murs, les produits ménagers et de bricolage peuvent diffuser des polluants dans l’air pendant longtemps. Notre respiration et notre transpiration sont source d’excès d’humidité.
Si l’air n’est pas suffisamment renouvelé pour évacuer l’excès d’humidité, les moisissures se développent sur les murs, et les acariens dans la literie, les tapis et la moquette
Les séances de préparation à la naissance et à la parentalité sont réalisées par un médecin ou une sage-femme. On y prépare - seule, en couple ou en groupe - le déroulement de la grossesse, de l’accouchement et des suites de couches.
On peut visiter la maternité où on va accoucher, mieux connaître le rôle des différents professionnels qui y travaillent. Beaucoup de maternité remettent une liste de conseils pour les affaires à apporter pour son séjour.
Cela favorise les échanges entre futurs parents. Elles peuvent parfois être individuelles. Certaines sont ouvertes aux futurs papas pour leur expliquer le déroulement de l’accouchement.
Pour en savoir plus, consulter la page « Participer aux séances de préparation à la naissance et à la parentalité ».
Préparer positivement l’arrivée de bébé, c’est aussi faire le point sur les émotions que cela crée chez nous, et en parler sans honte. On sera alors plus apaisé, attentif et sensible pour accueillir bébé dès la naissance. Suivant ce qu’on a vécu pendant sa propre enfance, suivant que bébé était attendu ou non, suivant la relation de couple… on ressent des émotions nouvelles, positives ou négatives.
On peut trouver cela plus facile, en posant sa main sur le ventre pour être en contact avec bébé. On prend alors le temps d’imaginer et de décrire à haute voix (ou en l’écrivant sur papier) la position de bébé dans l’utérus, sa taille, s’il bouge et ce qu’il ressent. Puis on répond à la question, « comment je me sens ici et maintenant lorsque j’imagine bébé ? ».
On peut également consulter la page « Faire face à ses émotions ».
Le professionnel de santé fera le point avec nous sur les possibilités ou non de voyager en avion ou en voiture. Selon les destinations, il est important d’adopter les bons gestes et d’éviter tous risques infectieux. II faudra peser, avec le professionnel, le pour et le contre.
Certaines destinations nécessitent des vaccinations ou des médicaments de prévention.
Pour en savoir plus, on peut consulter la page « Prendre certaines précautions pour les voyages ».