L’alimentation est un sujet d’interrogation important pendant la grossesse. Que peut-on manger ? Quelles précautions prendre dans la conservation et la préparation des aliments pour éviter tout risque infectieux ? Comment choisir un plat préparé tout en limitant notre exposition à des substances chimiques ? Attendre un bébé est l’occasion de prendre de nouvelles habitudes, bonnes pour nous et aussi pour l’environnement… et qu’on pourra garder ensuite pour toute la famille.
Cliquez sur une zone pour découvrir des conseils et des points de vigilance.
En particulier quand on les mange dans un fast-food ou dans un restaurant. Le mieux est de les préparer nous-même. De cette façon on décide de la quantité de gras et de sel.
Cela que ce soit des frites surgelées ou faites maison. Elles ont besoin de moins de matière grasse pour cuire.
On peut aussi faire des frites de légumes : frite de panais, de cèleri rave ou de patate douce … Des recettes sont sur le site Manger bouger.
On la préchauffe à 175°C maximum.
Une de ces substances est l’acrylamide. Elle se forme naturellement dans les féculents lors de la cuisson à haute température. C’est particulièrement le cas à partir de 180°C. Ce sont les zones des frites les plus brunies pendant la cuisson qui vont concentrer le plus ces substances.
C’est le cas pour les frites, mais aussi pour le pain. Si on aime le pain grillé, on le préfère d’une couleur dorée, plutôt que brune et on évite de manger les parties brunies.
En savoir plus avec l’infographie de l’EFSA.
Comme le froid limite le développement d’éventuels microbes, on peut limiter les risques en respectant bien la chaîne du froid.
Les produits frais ne doivent pas rester à température ambiante pendant une période trop longue, par exemple dans le coffre de la voiture. Cela tout particulièrement pour les produits surgelés et congelés. Mieux vaut les acheter en dernier, les mettre immédiatement dans un sac isotherme et les ranger rapidement au congélateur ou les préparer. On ne recongèle jamais un produit qui aurait été décongelé volontairement ou accidentellement.
Et bien sûr, on respecte les dates limites de consommation et les températures de conservation indiquées sur les emballages lors de l'achat de produits alimentaires frais.
On peut consulter la page « Eviter les microbes : spécial alimentation » pour en savoir plus.
En effet il est conseillé de manger au moins un ou deux fruits par jour (ou une ou deux portions de fruits), crus ou cuits, nature ou préparés.
Si c’est possible, on privilégie les fruits bio.
Ils offrent une variété de saveurs, pour conjuguer santé et plaisir. Ils sont bons pour la santé de toute la famille. Les bébés peuvent commencer à les consommer cuits et en compote à partir de six mois.
Pendant la grossesse, les fruits ont leur place dans les petites collations pour limiter les fringales. Comme ils sont riches en fibres, ils contribuent à lutter contre la constipation, fréquente, quand on est enceinte. Certains, comme par exemple le melon, les bananes, les kiwis et les fruits rouges, sont intéressants car ils apportent beaucoup de vitamine B9 (folates).
Soit, pour avoir une idée simple, la taille d’un poing ou de deux cuillères à soupe pleines de compote. C’est par exemple : 1 pomme, 2 abricots, 4-5 fraises, 1 banane...
Ils seront donc bien pratiques lors des premières semaines avec bébé. Et puis c’est agréable de pouvoir se réchauffer rapidement un plat fait maison.
On peut l’anticiper et en parler dans son couple pendant la grossesse.
Si on le peut, on privilégie les légumes secs bio.
Certains comme les pois chiches et les lentilles sont des sources intéressantes de vitamine B9 (ou folates). Cette vitamine joue un rôle essentiel dans le développement du bébé.
Les légumes secs peuvent aussi remplacer la viande ou la volaille ; dans ce cas, il est conseillé de les associer à un produit céréalier comme dans une salade de haricots rouges et maïs, un couscous végétarien avec des pois chiches ou un curry de lentilles accompagné de riz.
Sans gravité en temps normal, ces infections peuvent engendrer des complications lorsque l’on est enceinte. La contamination peut se produire même si les aliments sont bien conservés au réfrigérateur. La bactérie provoquant la listériose n’altère pas le goût des aliments, contrairement à la plupart des autres germes transmis par l’alimentation. C’est pourquoi il faut éviter systématiquement les aliments à risque comme la viande crue ou peu cuite.
Pour les connaitre, on peut lire la page dédiée à ce sujet.
Les autres précautions, c’est par exemple : bien toujours se laver les mains après avoir manipulé des aliments crus (viande, œuf, poisson, crudités), bien nettoyer le plan de travail et les ustensiles que nous avons utilisés...
Le fer est utilisé pour la fabrication de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans tout le corps. Pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent car il intervient aussi dans la croissance du placenta et du fœtus.
Pour les autres viandes, on préfère : escalopes de veau, filet maigre de porc, bavette, steak haché à 5% de matières grasses... Le lapin est également une source intéressante de fer.
Pour le plaisir du goût et la variété, nous pouvons alterner dans la semaine volaille, viande, poissons, œufs et légumes secs, riches en protéines.
On peut consulter le site de l’ANSES si on veut en savoir plus.
Ces traces proviennent des cartouches de chasse. Compte tenu des effets négatifs que l’exposition au plomb peut avoir pour nous comme pour bébé, on évite de manger du grand gibier pendant la grossesse et l’allaitement.
Ils sont, pour certains, riches en fer. Les omégas 3 (surtout dans les poissons gras) sont reconnus pour leur rôle protecteur du système cardio-vasculaire. L’iode est essentiel au bon développement du cerveau de notre bébé.
Ils peuvent être consommés sous toutes les formes : frais, surgelés ou en conserves. Si on a peu de temps, on peut cuisiner des filets ou des pavés de poissons nature surgelés, rapides et faciles à cuisiner. On peut aussi choisir de temps en temps des poissons en conserve, comme le thon au naturel ou les sardines à l’huile.
Consulter la page dédiée pour en savoir plus.
On limite : anguille, barbeau, brème, carpe, silure, lotte, bar, bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon.
On évite, à titre de précaution : espadon, marlin, siki, requin et lamproie.
Les poissons peuvent être contaminés par certaines substances chimiques présentes dans l’environnement. Elles se retrouvent surtout dans certaines espèces de poissons.
Pour en savoir plus sur la consommation de poisson durant la grossesse, on peut aller sur le site de l’ANSES.
On ne consomme que des produits cuits. On peut aussi consommer les poissons surgelés ou en conserve.
C’est vrai même quand ils sont bien conservés au frais. La cuisson permet de détruire ces dangers potentiels. Ainsi, on limite le risque d’avoir une infection – comme par exemple la listériose - qui peut être grave pour nous ou notre bébé.
Dans le réfrigérateur, les aliments crus sont à séparer des aliments cuits.
Les conséquences de ces deux maladies sur la santé, que ce soit sur celle de la maman ou de l’enfant à naître, peuvent être très graves. Il est donc fortement déconseillé de manger les produits de charcuterie crue ou les charcuteries cuites nécessitant d’être conservées au réfrigérateur durant la grossesse.
Pour en savoir plus sur les aliments déconseillés pendant la grossesse, consulter la page « Prendre des précautions alimentaires pendant la grossesse ».
…en plus d’être gras, sucrés ou salés. Par précaution, on privilégie alors les aliments sans additifs ou avec le moins d’additifs possible.
On peut donc choisir d’avoir une approche prudente vis-à-vis des effets de la consommation de ces produits ultra-transformés et d’en limiter notre consommation.
Ces additifs apparaissent généralement sur la liste des ingrédients sur l’étiquette du produit avec la lettre E.
on peut lire la page « Connaitre et limiter les substances chimiques dans l'alimentation ».
En savoir plus sur le site Manger bouger.
Une consommation excessive de sel favorise l’hypertension artérielle, facteur de risque de maladies cardio-vasculaires. Pour exemple, 5 à 6 rondelles de saucisson apportent 5 g de sel, ce qui est la limite maximale de consommation journalière de sel recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Le mieux est de privilégier le jambon blanc et le jambon de volaille (soit env. 3 tranches).
Ce peut être une pomme, un yaourt nature ou peu sucré, ou encore des bâtonnets de carottes à tremper dans un peu de fromage blanc. Lors des repas, on privilégie les aliments « rassasiants » pour tenir jusqu’au repas suivant.
On pense aussi à manger des féculents chaque jour : pain, pâtes, riz, semoule, légumes secs, pommes de terre… Ils apportent de l’énergie longue durée.
De plus, ils contiennent de nombreux additifs : colorants, émulsifiants, conservateurs, exhausteurs de goût… Ils apparaissent généralement sur la liste des ingrédients avec la lettre E. L’impact de chaque additif sur notre santé n’est pas encore bien connu. Si on consomme des produits ultra-transformés, par précaution, on privilégie les aliments sans additifs ou avec le moins d’additifs possible.
Ce logo à cinq couleurs est numéroté de A à E. Il prend en compte les ingrédients à favoriser comme les fibres, les protéines ou les fruits et légumes, et ceux à limiter car trop caloriques, gras, sucrés ou salés. Le A permet de reconnaître les produits les plus favorables de leur catégorie en termes de qualité nutritionnelle. La lettre E est au contraire présente sur les produits les moins favorables.
Par contre, il ne prend pas en compte la présence d’additifs et de pesticides. Le Nutri-Score n’est pas présent sur tous les produits vendus par les industriels car il n’est pour l’instant pas obligatoire.
Il est aussi possible d’utiliser une application, par exemple Open Food Facts. En scannant le code barre d’un produit, on accède plus facilement à toutes les informations présentes sur son étiquette : ingrédients, allergènes, composition nutritionnelle... En effet les étiquettes sont parfois difficiles à décoder et souvent peu lisibles.
On peut plutôt transférer le contenu de la barquette dans un récipient en verre ou une assiette.
Ces substances peuvent être des perturbateurs endocriniens.
Ce marquage n’est pas obligatoire, il peut être utilisé librement et ne fait pas l’objet de contrôle.
On peut essayer de le leur demander. On pourra le manger avec eux ou le congeler pour plus tard.
En attendant de trouver le nouveau rythme, les proches peuvent être à l’écoute des nouveaux parents, mais aussi une aide pratique pour les tâches domestiques, les repas…
Plus d'infos sur la page « Etre à l'écoute de ses émotions négatives ».
Avec un plat de pâtes à la bolognaise par exemple, on a un féculent, de la viande et un peu de légumes.
Il n’existe pas de « régime spécial » à suivre durant la grossesse. Il suffit simplement de privilégier les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…), et de limiter la consommation de produits gras, sucrés et salés et de produits ultra-transformés.
Quand c’est possible, on privilégie le fait maison en utilisant des produits frais, des aliments en conserve ou surgelés non préparés. On prépare la sauce bolognaise avec des tomates quand c’est la saison et on peut même la congeler pour plus tard.
On peut consulter la page dédiée pour en savoir plus sur comment équilibrer et varier son alimentation.
En raison du manque de recul sur les effets de ces substances sur la santé, par prudence pendant la grossesse, on privilégie donc des contenants inertes (comme le verre) où il n’y a pas de transfert entre le matériau et la nourriture.
On privilégie les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, légumes secs …). On limite la consommation de produits sucrés, salés et gras ainsi que de plats préparés du commerce et de produits ultra-transformés, souvent trop gras, sucrés, salés. Si possible, on privilégie le « fait maison », qui est bon pour la santé de toute la famille.
Ils sont bons à la santé et au goût ! Pour préparer plus facilement de bons repas, on peut aller sur le site Manger bouger.
L’idéal est de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour, d’en diversifier les variétés et de les intégrer le plus souvent possible dans nos recettes : gratins, tartes salées ou sucrées.
Quand on prépare une tarte aux fruits maison, on utilise plutôt une pâte brisée (beaucoup moins grasse que la pâte feuilletée ou sablée). On choisit de ne pas trop sucrer et d’utiliser le plus possible de fruits.
On peut lire la page « Avoir une meilleure alimentation avant, pendant et après la grossesse » si on veut d’autres conseils.
Il faut le garder dans sa boîte. Pour être à la bonne température, il ne doit pas être mis dans la porte, où la température est plus élevée, ni contre le fond, où il peut geler. Il ne doit pas être congelé.
Pour en savoir plus sur les vaccins : vaccination-info-service.fr
Si besoin, on voit avec le médecin pour les mettre à jour. Si on est enceinte en période d’épidémie de grippe (en hiver), le vaccin contre la grippe est recommandé quel que soit le trimestre de la grossesse.
Le bébé, dès la grossesse et après la naissance, peut attraper des maladies graves liées à des virus ou à des bactéries. Par exemple : la coqueluche, la grippe, la rougeole, la rubéole, ou encore la varicelle. Si la femme enceinte a une infection, cela peut être grave pour le bébé à naître. Mais c’est vrai aussi si la contamination se fait après la naissance, parce que le papa ou quelqu’un d’autre dans l’entourage est malade.
En savoir plus sur le site Vaccination info service.
Il faut se faire vacciner avant d’être enceinte car les vaccinations notamment contre la rubéole, la rougeole, les oreillons et la varicelle sont contre-indiqués pendant la grossesse.
A la sortie de la maternité, le vaccin contre la coqueluche est à faire en priorité, s’il n’a pas été fait avant la grossesse, et ce, même en cas d’allaitement. Il est fortement recommandé pour tous les proches amenés à s’occuper de bébé de se faire vacciner également (de préférence avant l’accouchement). En effet, le nourrisson ne sera pas protégé tout de suite contre la coqueluche et la maladie peut être très grave chez lui.
Un conseil à suivre aussi pour les salades prêtes à l’emploi et les herbes aromatiques.
Si ce parasite nous contamine pendant la grossesse, cela peut être grave pour bébé. Pour bien laver les fruits et les légumes, on les passe à l’eau deux fois. Si besoin, on les épluche pour les débarrasser de tout résidu de terre et d’éventuels parasites. Une règle à rappeler à tous ceux qui préparent les repas à la maison.
Il se fait par prise de sang. Si on a déjà eu la maladie, il n’y a pas de précaution spéciale à prendre car on est protégée.
Pour connaitre les autres précautions spéciales à prendre, on peut lire la page « Eviter les microbes : spécial alimentation ».
Sur la peau des fruits et légumes on trouve des résidus de substances chimiques utilisés pendant leur culture ou leur transport. C’est dans et sur la peau que vont se concentrer l’essentiel de ces substances.
En les lavant avant de les éplucher, on élimine d’abord les résidus de substances chimiques et les micro-organismes présents en surface. On évite ainsi de contaminer la chair des fruits et légumes. En les épluchant ensuite, on enlève une grande partie des substances chimiques et on limite ainsi ces substances dans notre alimentation.
Consulter la page « Comprendre le label bio » pour en savoir plus.
On privilégie les fruits et légumes de saison qui sont souvent moins chers et plus savoureux, et ceux produits localement. Si on le peut, on préfèrera les fruits et légumes bio.
Leur effet favorable sur la santé a été démontré. Surtout, ils offrent une variété de saveurs. Tout ce qu’il faut pour conjuguer santé et plaisir.
Certains légumes et fruits (épinards, mâche, melon, noix, châtaignes, pois chiches) contiennent de la vitamine B9 appelée aussi « acide folique » ou « folates ». Et ce, qu’ils soient frais, surgelés ou en conserve. La vitamine B9 joue un rôle essentiel dans le développement du bébé. Elle est importante pour le bon développement du système nerveux de bébé. Elle permet aussi de réduire les risques d’un retard de croissances ou de malformations graves du bébé.
On pense à le lui demander lors de la visite préconceptionnelle, s’il oublie.
Ce pesticide, qui n’est plus utilisé depuis les années 90, a contaminé les sols et l’eau. Il est considéré notamment comme un perturbateur endocrinien. Il peut avoir des effets sur la grossesse et augmente notamment le risque d’accouchement prématuré.
Pour cela, on adopte quelques habitudes :
Pour en savoir sur les substances chimiques dans l’alimentation on peut lire la page dédiée.
Ce peut être du lait, des yaourts, du fromage...
Le calcium que nous mangeons passe à travers le placenta pour assurer une bonne croissance et la solidité des os de bébé. Et cela se poursuit pendant l’allaitement. Le calcium que nous mangeons passe dans notre lait. Sans oublier que notre alimentation doit aussi nous apporter le calcium nécessaire à notre propre bonne santé osseuse et dentaire. C’est pourquoi quand on est enceinte ou qu’on allaite, on doit avoir des apports en calcium plus importants que les autres adultes.
Les produits laitiers apportent aussi des protéines et de l’iode.
Plus d’infos sur la page « Connaitre les éléments essentiels au futur bébé dans notre alimentation ».
On n'hésite pas à se tourner vers les professionnels de santé qui nous entoure.
Il existe des eaux minérales riches en calcium. Cela peut aider pour avoir des apports suffisants quand on n’aime pas trop les produits laitiers. Il faut regarder les étiquettes pour choisir une eau adaptée : elle doit contenir plus de 150 mg de calcium par litre.
Certains fruits à coque comme les amandes et les noisettes apportent aussi naturellement du calcium. Il est d’ailleurs recommandé d’en consommer une petite poignée par jour pour leur richesse en oméga 3. On peut en glisser un petit sachet dans notre sac à main pour les manger au goûter.
Et ce, même s’ils sont bien conservés au réfrigérateur. Pour éviter ces infections potentiellement dangereuses pendant la grossesse, on oublie le lait cru sous toutes ses formes, y compris les yaourts et les fromages au lait cru. On évite aussi les fromages à pâte molle et croûte fleurie (camembert, brie,…) ou lavée (munster, pont-l’évêque,…) et le fromage râpé industriel.
A condition de ne pas manger la croûte. Les fromages fondus à tartiner peuvent aussi être consommés.
D’autres conseils sur la page « Prendre des précautions alimentaires pendant la grossesse ».
Les matières grasses ajoutées (beurre, huiles…) peuvent être consommées tous les jours, mais en petite quantité.
Pour autant, certaines matières grasses sont indispensables à notre organisme et au bon développement de bébé pendant la grossesse. Il faut donc varier les matières grasses que l’on consomme. Les matières grasses végétales (huiles d'olive, de colza, ...) sont à privilégier, tandis que les graisses d'origine animale (beurre, crème, …) doivent être limitées.
On peut consulter la page « Gérer son poids pendant la grossesse » pour en savoir plus.
Le beurre est à réserver pour les tartines ou à consommer cru en noisette sur des légumes, par exemple. Même s’il est issu du lait, le beurre, comme la crème fraîche, est pauvre en calcium, et ne fait donc pas partie des « produits laitiers ».
Pour aller plus loin, on peut consulter le site Manger-bouger.
On évite si possible les recettes contenant des œufs crus (mousse au chocolat, mayonnaise maison, par exemple). Si on en fait quand même, on ne mange pas les restes, même conservés au réfrigérateur.
Ces microbes ou parasites vont y trouver un très bon milieu pour se multiplier.
Plus d'infos sur la page « Prendre des précautions alimentaires pendant la grossesse ».
Ils permettent de varier les sources de protéines. On peut alterner dans la semaine volaille, viande, poissons, œufs et légumes secs.
Faciles à préparer, il faut surtout bien faire cuire les oeufs.
La vitamine B9 (folates) est essentielle avant la conception et pendant les premières semaines de grossesse. Elle a un rôle essentiel dans le développement du système nerveux du fœtus.
Les œufs sont aussi une source intéressante d’iode et de vitamine A pour quand on allaite.
Lorsqu’on élimine de son alimentation les produits à base de viande et le poisson, on limite l’apport de protéines. Nous avons besoin de protéines, et en particulier la femme enceinte et après la naissance, lorsqu’on allaite bébé. Quand on ne mange pas de viande, les œufs sont une alternative pour un apport en protéines animales. Protéines végétales et protéines animales se complètent avantageusement et aucune d’entre elles ne doit être négligée.
Pour aller plus loin, on peut consulter les recommandations du site Manger bouger.
Ces hormones végétales pourraient s’avérer néfastes car ce sont des perturbateurs endocriniens.
Pour l'instant, il n'existe pas suffisamment de données scientifiques pour prouver que les phyto-oestrogènes dans l'alimentation sont sans risques pour la santé. Par précaution, l'ANSES recommande donc de limiter les aliments à base de soja pendant la grossesse et l'allaitement.
Pour la même raison, on évite aussi les compléments alimentaires contenant des extraits de soja. Et de toute façon, on n’achète pas de compléments alimentaires sans en parler à notre médecin et sans ordonnance. Certains compléments alimentaires ne sont pas adaptés à la grossesse et à l’allaitement et il peut y avoir un risque de surdosage.
En savoir plus en lisant la page « Connaitre les éléments essentiels au futur bébé dans notre alimentation ».
Cela va l’aider pour grandir et pour développer son cerveau correctement. Le lait maternel s’adapte constamment à ses besoins et lui convient parfaitement. En l’absence d’allaitement ou en complément de celui-ci, seules les préparations pour nourrissons appelées laits infantiles, autorisées par la réglementation, peuvent couvrir les besoins nutritionnels de l’enfant.
Il s’agit toujours de préparations spécialement formulées pour couvrir les besoins des nourrissons.
C’est le cas par exemple de l’eau gazeuse. Il faut que l’eau soit faiblement minéralisée. Pour faire un biberon, l’idéal est de choisir une eau en bouteille :
Pour en savoir plus, on peut lire la page « Préférer l’eau aux autres boissons ».
L’important est de boire dès que nous avons soif.
Les autres boissons sont souvent trop sucrées. L'eau du robinet peut apporter des sels minéraux et des oligoéléments essentiels, comme par exemple du calcium et du magnésium.
Pour en savoir plus, on peut consulter la page « Préférer l’eau aux autres boissons ».
On peut mettre dans une carafe d’eau quelques gouttes de jus de citron ou des feuilles de menthe déjà rincées, ou des fraises et du basilic déjà rincés… On obtient ainsi une eau parfumée avec zéro sucre ajouté. On peut tester d’autres combinaisons, selon ses goûts.
L’eau est la seule boisson essentielle et indispensable à l’organisme.
Contrairement à ce qui est souvent mentionné sur les emballages, un verre de jus de fruits ne correspond pas à une portion de fruit. Le jus de fruit pressé ne correspond pas non plus à une portion de fruit. Par contre, le fruit entier, tel que l’orange ou la pomme, contient bien plus de fibres que son jus.
En plus, pour maitriser son poids pendant la grossesse, il est préférable de privilégier des aliments que l’on croque : après avoir mangé une orange ou une pomme, on se sent plus rassasié qu’après avoir bu un verre de jus du même fruit.
Retrouver d’autres conseils sur la page « Avoir une meilleure alimentation avant, pendant et après la grossesse ».
Tous les alcools sont à éviter : bière, vin, champagne, rhum, etc.
Dès les premières semaines de la grossesse, le placenta laisse passer l'alcool. En ne buvant pas d’alcool pendant la grossesse, on évite des risques importants pour le développement du bébé : malformations des organes, en particulier du cerveau.
Le personnel soignant qui suit la grossesse peut répondre aux questions que l’on se pose. Des équipes spécialisées sont aussi à disposition. Elles accompagnent en toute discrétion et sans jugement les femmes enceintes ayant des difficultés avec l’alcool. On peut aussi aller sur www.alcool-info-service.fr.
Mal conservés, les aliments peuvent être des abris pour des microbes, particulièrement dangereux lorsqu’on est enceinte.
une vérification régulière de la température du réfrigérateur, un rangement des aliments selon leur température de conservation, et un nettoyage régulier de l’intérieur du réfrigérateur et des accessoires.
Pour plus d’informations sur la façon d’éviter les microbes via l'alimentation, on peut lire la page dédiée.